L'île de Pâques

L’île de Pâques, en rapanui Rapa Nui , en espagnol Isla de Pascua, est une île du Chili isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique, particulièrement connue pour ses statues monumentales (les moaï) et son écriture océanienne unique, le Rongo-Rongo.

L’île se trouve à 3 680 kilomètres des côtes chiliennes et à 4 050 kilomètres de Tahiti, l’île habitée la plus proche étant l’île Pitcairn à plus de 2 000 kilomètres à l’ouest. À ce titre, il s’agit du lieu habité le plus isolé du monde, après l’île de Tristan da Cunha.

L’île de forme triangulaire, d’environ 23 kilomètres dans sa plus grande dimension, couvre 166 km2. La population comptait 3 304 habitants en 2002. Son chef-lieu est Hanga Roa.

Elle fut visitée par le premier Européen, le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques, le , et comptait alors près de 4 000 habitants. Elle fut annexée par l’Espagne en 1770 sous le nom d’isla San Carlos, mais l’Espagne s’en désintéressa par la suite ; des Français s’y installèrent après 1864 et l’île devint une possession chilienne en 1888.

Depuis 1995, le patrimoine exceptionnel de l’île est protégé et inscrit au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Des parcs ou réserves naturelles, parfois surveillés, enserrent les zones des vestiges. La communauté rapanui veille jalousement sur les traces de son histoire et constitue un pouvoir parallèle au gouvernement officiel chilien.

Cette île, la plus à l’est de toute l’Océanie, est célèbre pour ses vestiges mégalithiques des premières civilisations autochtones. Le patrimoine archéologique comprend 1042 statues de basalte, les moaï, de 4 m de hauteur moyenne et près de 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû.

Que de voyageurs n’a-t-elle pas fascinés, l’île de Pâques, cette île de Rapa Nui, nom officiel de l’île bien que peu utilisé ! Nombreux furent ceux qui tentèrent d’en percer les multiples mystères, et plus encore ceux qui échafaudèrent les hypothèses les plus extravagantes sur l’origine de son peuple…
L’île de Pâques est paradoxalement l’un des sites les plus connus du monde, car ses célèbres monolithes sont devenus un cliché universel. Mais c’est aussi la plus éloignée de toute terre habitée ! Il y a à peine 30 ans, l’île ne recevait qu’un bateau de guerre par an, apportant vivres et matériel.
L’île de Pâques est l’un de ces rares lieux dont la réputation est inversement proportionnelle à ce qu’on sait d’eux. Sa notoriété est avant tout basée sur ses mystères, ses légendes. Quelques certitudes éparses auxquelles se raccrochent les scientifiques, et beaucoup d’hypothèses qui comblent les gouffres de l’ignorance générale. C’est pour cela qu’on vient.
Il ne faut pas aborder l’île de Pâques comme une île paradisiaque (on y trouve fort peu de cocotiers et seulement deux petites plages), mais plutôt comme une terre capable de soulever l’émotion à chaque moment. Il y a peu d’endroits au monde où l’on ressent sur une surface aussi réduite la force et la richesse d’une grande civilisation, et son combat pour survivre.

Les incontournables

Faire une balade à cheval jusqu’au lac de cratère du Rano Kau, puis gagner les pentes du Rano Raraku, constellées de statues moai. Enfin, se prélasser sur le sable blanc de la plage d’Anakena.

Ahu Akivi

Au centre de l’île, un site commémoratif tourné vers la mer : 7 moai, avec en toile de fond des montagnes aux versants verdoyants.

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Ahu Tahai

Un site archéologique aux alentours d’Hanga Roa ; 3 séries de plates-formes, dont l’une supporte un ensemble de 5 moai.

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Rano Kau

Impressionant cratère de 1600 m de large et 200 m de profondeur, avec des dizaines de petits lacs au fond.

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