La Grèce

La Grèce, en forme longue la République hellénique, est un État d’Europe du Sud et membre de l’Union européenne, situé dans l’extrême Sud des Balkans. Sa capitale et sa plus grande ville est Athènes.

La Grèce, d’une superficie de 131 957 km2 pour un peu moins de onze millions d’habitants, partage des frontières terrestres avec l’Albanie, l’Ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bulgarie et la Turquie et partage des frontières maritimes avec l’Albanie, l’Italie, la Libye, l’Égypte et la Turquie, cette dernière source de contentieux. La mer Ionienne à l’ouest et la mer Égée à l’est, parties de la mer Méditerranée, encadrent le pays dont le cinquième du territoire est constitué de plus de 9 000 îles et îlots dont près de 200 sont habités. De plus, 80 % de son territoire est constitué de montagnes dont la plus haute est le mont Olympe avec 2 917 mètres.

L’histoire de la région qui constitue son territoire actuel est très riche. La Grèce antique, avec ses cités, sa philosophie, sa démocratie ou son théâtre, a fortement influencé l’Empire romain et est devenue, depuis la Renaissance, l’un des modèles de culture européenne et de la civilisation occidentale moderne. En s’hellénisant, l’Empire romain d’Orient est devenu un empire grec, tout comme ses États successeurs (Trébizonde, Épire, Mistra ou Doros). L’influence et la présence grecques tout au long de ses périodes dépassèrent les limites du territoire actuel : cités et populations grecques d’Asie mineure et du pourtour de la mer Noire, Empire de Nicée, despotat de Dobrogée au XIVe siècle ou principautés de Valachie et de Moldavie à l’époque phanariote au XVIIIe siècle.

C’est au début des années 1830 que le premier État grec indépendant de l’ère moderne vit le jour, à la suite d’une guerre d’indépendance contre l’Empire ottoman.

La Grèce n’est pas qu’un conservatoire de ruines antiques, si belles soient-elles, et ne se limite pas à son lointain passé prestigieux. Elle a beaucoup à proposer à qui sait sortir des sentiers battus.
Le dépaysement se trouve en fait là où, a priori, il n’y a rien à voir. C’est dans les endroits perdus de la Grèce que l’on a encore la chance d’être accueilli dans le respect de la tradition grecque, celle de la philoxénia, l’« hospitalité » traditionnelle des Grecs, qui a malheureusement tendance à disparaître dans les endroits touristiques.
La Grèce des monuments et des îles (mais pas toutes) constitue donc la Grèce la plus touristique. Bien entendu, la Grèce n’en finit pas de panser ses plaies : les tragédies nationales que furent les incendies meurtriers des années 2007 et 2009 sont encore dans toutes les mémoires.
Et à ces drames est venue s’ajouter la crise économique – et morale – que subit la Grèce depuis 2009 et qui s’éternise… Mais, malgré toutes les difficultés, si l’on en juge par la fréquentation touristique de ces dernières années, le pays garde intact son pouvoir d’attraction, et c’est tant mieux !

A ne pas manquer
Athènes
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Souvent, on ne fait que passer à Athènes pour visiter l’Acropole, avant de filer vers les îles grecques ou le Péloponnèse. Pas forcément séduisante au premier abord, la capitale grecque mérite vraiment une halte prolongée. Musées passionnants, quartiers animés et attachants, restos et bars à foison, Athènes fait partie de ces villes à vivre, tout autant qu’à visiter. Athènes, nous, on aime !

Delphes
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Situé à 169 km d’Athènes, Delphes est l’un des sites archéologiques les plus importants de Grèce. Sanctuaire commun à toutes les cités de la Grèce antique, Delphes eut un rayonnement religieux considérable. Niché sur l’un des flancs du mont Parnasse, ce sanctuaire dédié à Apollon et qui se caractérise par la présence d’un oracle où officiait une pythie, jouit d’un splendide panorama sur la vallée avec, à l’horizon, le golfe de Corinthe. Le temple d’Apollon et le théâtre, qui datent du IVe s. av. J.-C., sont remarquables de beauté. N’oubliez pas de visiter le musée, d’une richesse extraordinaire.
Les Météores
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Les Météores constituent l’une des plus belles curiosités de la Grèce. Dans la plaine de Thessalie se dressent d’imposants pitons rocheux où trônent des monastères des XIVe et XVe siècles. Aujourd’hui, il ne reste plus que six monastères en activité. Il est possible de faire de l’escalade dans les Météores, bien que des mesures de restriction devraient être prises prochainement puisqu’il s’agit d’un site protégé.
Monemvassia
venicieux
Situé à 62 km au sud-est de Géraki, Monemvassia se divise entre une petite ville moderne de bord de mer et, surtout, un village médiéval enchanteur, caché derrière un promontoire rocheux, enserré dans des remparts vénitiens plongeant dans la mer et relié à la terre par une digue. N’oubliez pas de monter jusqu’à la citadelle, d’où la vue est exceptionnelle. L’endroit, totalement protégé, a traversé les siècles en demeurant intact. Monemvassia compte parmi les plus belles haltes du Péloponnèse.
Olympie
olympie
A 322 km d’Athènes, 115 km de Patras et au pied du mont Kronion, Olympie monopolisa pendant près de dix siècles la communion religieuse et politique de la Grèce antique. Il s’agit d’un centre religieux, très régulé et hiérarchisé, rythmé par un rituel quotidien et quelques fêtes, dont la plus importante était les Jeux Olympiques. Découvert au XIXe s, le site d’Olympie est exceptionnel.

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